La médecine dite fonctionnelle, est une médecine en plein essor actuellement car elle se singularise par une approche clinique « sur mesure » du patient et notamment par l’utilisation de bilans biologiques appropriés dont la médecine traditionnelle, dite allopathique, ne dispose pas. De ces résultats en découlera Un traitement qui vise à traiter la ou les causes profondes de la maladie et non ses symptômes.
La médecine fonctionnelle privilégie le patient dans son entièreté et non la maladie.
En outre, posons-nous cette question : effacer un symptôme, est-ce réellement guérir ?
En réhabilitant les fonctions vitales de la cellule et donc sa capacité à réagir à tout traitement, cette « nouvelle » médecine vient davantage rendre « la conventionnelle » plus compétente.
Afin que le Grand public puisse aisément en saisir tout son intérêt, nous avons demandé au Docteur Alain Jadot, conférencier en Médecine fonctionnelle ainsi qu’en Biologie fonctionnelle, de nous faire entrevoir en plus de son essence, son utilité :
« Plutôt que d’énoncer des déséquilibres de la chimie du corps humain tels que sont l’oxydoréduction, la cascade de l’acide arachidonique, la perméabilité intestinale, la méthylation cérébrale ou d’autres processus métaboliques, (ceux-là même qui annoncent la maladie et en constituent donc le champ d’investigation de la médecine fonctionnelle), je commencerai tout simplement mon explication en évoquant quelques signes ou symptômes dont se plaignent régulièrement les patients, des troubles dits fonctionnels qui pourraient déboucher, si on n’y prend garde, sur une maladie chronique:
- - "Je ne suis jamais en forme, même dès le matin, je ne saurais vous en dire plus. On me prend d’ailleurs pour un paresseux ou quelqu’un qui manque de volonté."
- - "Ce n’est pas que je ne veux pas ; je ne peux pas ! Moi, je sens bien que je traîne quelque chose. Mais quoi ? Quand j’explique ce que je ressens, je vois bien qu’on ne me prend jamais au sérieux."
- - "Depuis quelques mois, quand je dois faire quelque chose, c’est dur. Pire, je remets au lendemain ce que je dois faire, même ce qui me faisait plaisir. Je ne suis plus motivé. Ma libido ? Elle en a pris un coup !"
- - "J’ai encore envie mais je ne sais pas me mettre en route. Le traitement que je prends actuellement m’énerve et, bizarrement, je suis de plus en plus fatiguée, je dirais même épuisée. J’ai remarqué que j’étais davantage en forme fin de journée qu’au matin. Et au matin, mon lit est un vrai champ de bataille tellement je bouge à en avoir mal le cou et la tête toute la journée."
- - "Quand, je vais être réglée, je me lance sur le sucre. On m’a dit que j’avais un IMC à 31. J’ai beaucoup de kilos à perdre mais commencer actuellement un régime est au-dessus de mes forces.
- J’ai du brouillard dans la tête, c’est comme si j’avais un filtre pour arriver à mes pensées. Mes idées ne sont pas claires. On ne sait pas ce que c’est…"
- - "Dans ma vie, j’ai dû me tartiner une bonne tonne de cortisone. Mon eczéma revient systématiquement quand j’arrête la crème."
- - "Je pleure tout le temps. Mon cœur s’emballe, c’est comme si je respirais dans un sac, j’ai constamment une boule dans la gorge. J’ai mal au dos. Ma langue pique. On m’a prescrit des médicaments."
- - "L’horreur ! J’ai encore « pété un câble hier ». On se dispute tout le temps. Je sens que je vais devenir folle.
- J’ai toujours mal au ventre, j’ai le ventre comme une barrique qui grossit au fur et à mesure que la journée avance."
- - "Mon alimentation me rend malade. J’ai des douleurs dans les articulations après chaque repas. Je ne sais quel aliment me fait du mal. Je supprime ça ou ça mais… Quand j’avale des anti-inflammatoires, j’ai encore plus mal. Et la constipation, je ne vous dis pas…
- On me dit que c’est « du nerveux », la preuve, tous mes examens sont normaux…"
Mais pourquoi la médecine fonctionnelle vous parlerait-elle plus de votre santé qu’une autre ?
Car elle s’adresse à chacun dans sa totalité en tant qu’individualité physiologique régie par cette biochimie humaine qui peut certes se dérégler à tout moment, mais différemment d’une personne à l’autre, et ce pour diverses raisons… à éclaircir.
Afin de mieux en saisir l’enjeu, donnons quelques exemples de relations symptomatiques à dénouer qui, à première vue, peuvent paraître improbables :
Afin de mieux comprendre, donnons quelques exemples de relations symptomatiques, qui ne semblent a 1ere vue, sans rapport particulier
Comment relier des flatulences nauséabondes à la dépression ? Des flatulences nauséabondes à un manque de concentration ? Une intolérance au lait à un TDA /H particulièrement hyperactif (Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité) ? Maux de ventre et eczéma ? Douleurs articulaires et maux de ventre ? Y aurait-il une relation entre une simple pâtisserie et l’insomnie en plus d’un eczéma et d’une fatigue extrême ? Prise de poids inexpliquée ? Êtes-vous sûr qu’il vous faut perdre du poids ? N’est-ce pas du volume dont il s’agit ? En d’autres termes, ne faudrait-il pas mincir plutôt que maigrir ? Comment le savoir ?
En plus d’être intégrative, la « Médecine fonctionnelle » se veut préventive.
Prenez l’exemple d’une voiture dont le moteur fait un bruit bizarre alors qu’elle roule. On peut très bien ne pas prendre garde à ces signes car elle roule normalement et peut même répondre à des accélérations. Elle assure, elle transporte. Et ça dure, et ça tient le coup…
Mais, un « beau » jour, la voiture s’immobilise car le moteur ne tourne plus. Amenons-là au garage. Après une inspection minutieuse, que va nous dire le garagiste ? Une pièce mécanique majeure à rendu l’âme ! Il vous demande si par hasard, quelque temps auparavant, vous n’auriez pas entendu des bruits bizarres. Vous acquiescez. Il vous répond que c’est bien dommage : la simple précaution d’une visite plus tôt au garage vous aurait épargné une onéreuse réparation. Au moment où ça déraillait, un simple réglage (intervention sur un problème fonctionnel) vous aurait éviter la casse (problème lésionnel installé).
Voici comment une maladie peut s’installer pour devenir chronique.
N’attendez pas d’être malade : écoutez votre corps quand il vous parle mal, et surtout, réagissez !
Il y aurait encore tant à dire sur cette Médecine mais arrêtons-nous là. »
A travers les diverses thématiques développées tout au long de notre site par nombre d’intervenants spécialisés en Médecine et Biologie fonctionnelles, nous continuerons à vous parler de vous, de même que nous vous accompagnerons en vous fournissant divers traitements ainsi que de nombreuses pistes pour aller mieux.
Comme vous l’avez compris, la médecine fonctionnelle est avant tout éducative.